lundi 20 février 2017

LA FIN DE LA PALESTINE


Israël a la possibilité de récupérer sa nation.
La Palestine est beaucoup de choses, dont notamment un nom romain inventé et un mensonge né de la guerre froide. La Palestine est surtout une justification pour tuer des Juifs et une invention pour affaiblir Israël.
La Palestine est une vieille arnaque Arabo-soviétique, qui a inventé de toutes pièces une fausse nationalité pour les communautés arabes qui ont envahi et colonisé Israël. Ce gros mensonge a transformé les terroristes de gauche et les islamistes en libérateurs d’une nation imaginaire. Soudainement, les efforts du bloc musulman et du bloc soviétique pour détruire l’Etat juif se sont mutés en une entreprise meurtrière.
Mais le mensonge de la Palestine se périme.
Ce que nous considérons comme le terrorisme « palestinien » n’est qu’un conflit de bas niveau poursuivi par les Etats socialistes arabes lors de leurs invasions d’Israël. Après plusieurs guerres perdues, le terrorisme était tout ce qui restait. L’Egypte, la Syrie et l’URSS ont renoncé à détruire effectivement Israël avec des chars et des avions, et se sont dirigés vers le financement du terrorisme,  présentant un risque plus faible et moins cher, dont les résultats étaient disproportionnés par rapport à leur coût.
Pour moins que le prix d’un seul chasseur à réaction, les terroristes islamistes pourraient frapper profondément à l’intérieur d’Israël, tout en isolant l’Etat juif à l’échelle internationale en réitérant leurs demandes de « négociations » entre « Etats ».
Après la fin de la guerre froide, la Russie, avec une trésorerie affaiblie suite aux nombreuses dépenses consacrées en faveur des musulmans de l’OLP, renonça à d’autres financements qui s’avéraient en réalité ne contribuer qu’à l’enrichissement personnel d’Arafat.
Le groupe terroriste palestinien est considérablement affaibli. La « Palestine » reste une illusion qui va disparaitre et qui n’a pas beaucoup d’avenir.
Bill Clinton et l’aile gauche du Parti travailliste israélien, contrairement à leur homologue britannique, ont réussi à s’adapter au nouveau boom économique et ont décidé de sauver Arafat et de créer la « Palestine ».
La catastrophe terroriste qui en a résulté a tué des milliers de gens, marqué deux générations d’Israéliens, isolé le pays et a entraîné Jérusalem, Tel Aviv et d’autres grandes villes dans le feu, pour la première fois depuis les grandes guerres.
Peu importe combien de fois les concessions israéliennes ont rencontré le terrorisme islamique, rien ne semblait pouvoir secouer la lâche solution à deux états sur le dos d’Israël. Israël a toujours été un prix à payer pour le maintien de l’ordre international.
Les mêmes forces économiques qui transformaient le monde après la guerre froide avaient récupéré la « Palestine ». Arafat avait perdu ses sponsors à Moscou, mais son nouveau donateur était le « globalisme ».
La guerre froide avait fait l’objet d’affaires internationales et avait été remplacée un nouveau monde lié au commerce international, l’Internet et le droit international.
Les exigences d’un clan à Hévron ont été en mesure de détourner l’attention du monde parce que la portée de l’affrontement entre le capitalisme et le communisme pourrait globaliser tout conflit local. La mondialisation était tout aussi insistante sur la prise de conflits locaux. Le terroriste qui faisait sauter une pizzeria israélienne affectait les cours des actions à New York, les perspectives d’expansion d’une entreprise en Chine et le risque d’une attaque terroriste à Paris. Et cette inter-connectivité, les détournements d’avions et l’alliance de la gauche avec des mouvements mondiaux de protestation, étaient devenus les meilleures armes des terroristes islamiques.
Mais maintenant, la mondialisation est en train de disparaître, en entrainant la « Palestine » avec elle.
Une nouvelle génération de dirigeants qui sont activement hostiles à la mondialisation est en croissance constante. Trump et Brexit étaient les réprimandes les plus virulentes au trans-nationalisme. Mais les sondages suggèrent qu’ils ne seront pas les seuls. Les États-Unis et le  Royaume-Uni, à l’avant-garde de l’ordre international, ont maintenant des gouvernements qui sont compétitifs et qui cherchent des avantages nationaux plutôt que de compter sur les règles ordonnées de la sécurité transnationale.
Ces gouvernements ne devront pas seulement mettre de côté leur attachement à un Etat palestinien tant que les Saoudiens, les Qataris et d’innombrables autres pays musulmans riches et puissants ne s’y mettront aussi.
Mais ils seront moins engagés.
45% des Américains soutiennent la création d’un Etat Palestinien, et 42% y sont opposés. Ces chiffres historiques doivent être considérés dans le contexte des changements les plus importants qui balaient le pays.
Les transnationalistes croyaient activement que leur travail allait résoudre les problèmes des autres pays. Les nationalistes sont préoccupés par la façon dont les problèmes des autres pays empiètent directement sur eux sans avoir recours à l’inter-dépendance mystique, du changement climatique à la justice mondiale, qui est au cœur de la vision du monde transnational.
[…]Les transnationalistes sont idéologiquement incapables de voir un problème comme insoluble. Leur foi dans le progrès humain par le droit international leur rendait impossible la renonciation à la solution à deux états.[….]
Depuis deux décennies, le serment d’allégeance à la solution à deux Etats et son intention de créer un état de terreur islamique mortel en Israël a été le prix imposé à l’Etat juif pour sa participation à la communauté internationale. Ce prix ne disparaîtra pas immédiatement. Mais il sera plus facile de négocier.[….]
Sans le soutien américain important, l’Autorité palestinienne doit disparaître, et la farce se terminera.
Cela ne se fera pas du jour au lendemain. Mais Israël a maintenant la capacité d’y arriver s’il est prêt à prendre le risque de transformer un statu quo corrosif dans un conflit qui sera plus explosif à court terme, mais plus facile à gérer à long terme.
Le Premier ministre Netanyahu, en contraste frappant avec ses rivaux de la gauche comme Peres et à droite comme Sharon, n’est pas un joueur. Le processus de paix a été un gros pari, comme le furent le retrait du Liban et l’expulsion de Gaza. Ces paris ont échoué et ont laissé derrière eux des cicatrices et des crises durables.
Contrairement aux premiers ministres avant et après lui, Netanyahu n’a pas prit de grandes décisions. Au lieu de cela, il a servi comme l’intendant raisonnable d’une économie et d’une nation en pleine croissance. Il est resté au pouvoir pendant si longtemps parce que les Israéliens savent qu’il n’agit pas de manière insensée. Cette gestion sensible exaspérait Obama qui accusait d’avoir refusé de prendre des risques, l’un des dirigeants qui a gouverné le plus longtemps dans l’histoire d’Israël.
Netanyahu est aussi un ancien commando qui a participé au sauvetage d’un avion détourné. Il ne croit pas qu’il faut prendre des risques insensés. Mais le temps viendra où ne pas prendre un risque sera un plus grand risque que d’en avoir pris un. Finalement, il devra lancer les dés.
La nouvelle vague nationaliste arrive. L’ordre transnational peut revenir. Ou la nouvelle vague peut se révéler plus sombre et plus imprévisible. Il est même possible que quelque chose d’autre peut prendre sa place.
Le statu quo, un état de terreur islamiste socialiste faible à Ramallah soutenu par les Etats-Unis, un état de terreur des Frères musulmans montante à Gaza soutenu par le Qatar et la Turquie, et un Israël utilisant la brillance technologique pour gérer la menace à la fois, est déjà instable. Il peut s’effondrer en quelques années.
L’OLP a infligé beaucoup de dommages diplomatiques à Israël, et le Hamas a terrorisé ses grandes villes. Ensemble, ils constituent une menace existentielle pour Israël qui préfère se développer que gérer. Les prochaines années entraineront en Israël une lutte mortelle et moins prévisible.
La « Palestine » est en train de mourir. Israël ne l’a pas tuée. La chute de l’ordre transnational l’a fait. La question est qui va prendre sa place ? Alors que la vague nationaliste balaie l’Occident, Israël a la possibilité de récupérer sa nation.
Par Daniel Greenfield.
Source de l’image: Trump- Gage Skidmore.
Publié à l’origine en FrontPageMag et traduit par Alyaexpress-News.com. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire