mardi 9 février 2016

Obama contre Netanyahou : le dernier coup bas (par David Sebban)

Cet article confirme ce que le Seigneur m'avait révélé le 13 janvier/2016 sur le complot contre le PM d'Israël. Voici le message:
Le Seigneur m'a ouvert les oreilles sur une réunion secrète en songe, c'était pour décider du sort d'une personne. Les personnes réunies disaient: "nous allons le tuer avant la fin de l'année", et je me demandais de qui il s'agissait et j'ai entendu qu'ils parlaient du premier ministre d'Israël.
Le temps est arrivé où tous les Israéliens doivent s'...unir tous comme un seul homme autour de leur PM quelque soit leur bord politique.
Voici, Il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. Ps 121:4
Que Dieu bénisse Israël!

Hawa.E.Maiga

Obama contre Netanyahou : le dernier coup bas (par David Sebban) 9 février 2016

 

« Tant que Barack Obama restera à la Maison Blanche, Netanyahou aura du souci à se faire ». Une petite phrase prononcée par l’ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis Michaël Oren et qui résume bien la cohabitation forcée et houleuse entre les deux hommes ces 7 dernières années. Une évaluation qui vient également démentir tous ceux qui estimaient que la dernière année d’exercice d’Obama serait plus apaisée à l’endroit de l’actuel Premier ministre israélien.


A Jérusalem, le chef du gouvernement israélien se prépare à toutes les éventualités en provenance de l’administration Obama et redoute particulièrement la période de transition, après l’élection du nouveau président américain (présidente ?). A partir du mois de novembre prochain, l’Amérique se sera choisi un nouveau leader mais ce dernier n’entrera en fonction que 3 mois plus tard. C’est précisément pendant ce laps de temps qu’Obama pourrait retrouver son pouvoir de nuisance et en profiter pour régler ses comptes avec un Netanyahou qui ne l’a pas épargné non plus.

Scénario catastrophe

90 jours durant lesquels le président sortant se sent libre comme l’air, dégagé de toute obligation partisane et soucieux de laisser une dernière trace…dans les livres d’histoire. Le scénario redouté à Jérusalem serait le suivant : devant l’embourbement des relations israélo-palestiniennes, voire une nouvelle dégradation de la situation, le Conseil de sécurité se saisit en urgence du dossier. Le vacarme mondial serait si puissant que tous pousseraient à une initiative nouvelle, susceptible de débloquer la crise. Poussé par les grandes chancelleries, Obama « se résoudrait » à ne pas opposer le véto américain à une résolution du Conseil de sécurité évidemment hostile à Israël. Reconnaissance par l’Onu de l’Etat palestinien ? Condamnation de la construction dans les localités juives de Judée Samarie ? Contrairement aux résolutions prises par l’Assemblée générale, celles adoptées par le Conseil de Sécurité revêtent un aspect contraignant et pourraient avoir des implications dangereuses pour l’Etat d’Israël.

L’anticipation de Netanyahou

Le Premier ministre israélien, conscient de la menace et persuadé qu’Obama « prépare un coup », a mené ces derniers temps une série de discussions au sein du cabinet restreint avec pour objectif déclaré, le contournement de l’obstacle !

Au menu des discussions, une série de gestes de bonne volonté destinée d’une part, à satisfaire l’Autorité palestinienne et d’autre part (et surtout), à calmer les ardeurs américaines. Sur la base des recommandations formulées par le secrétaire d’Etat américain John Kerry, au cours de sa visite en novembre dernier, Israël pourrait ainsi accéder aux demandes de l’administration Obama d’installer pour les Palestiniens une usine de traitement des eaux usées en zone C (sous contrôle israélien). Egalement à l’ordre du jour, la mise en place d’une zone industrielle conjointe avec les Palestiniens dans la région de Tarqumiya, au sud de Jérusalem, également située en zone C.

Reste que l’exercice parait risqué. Tel un équilibriste, Netanyahou devra faire avaler ces décisions à son opinion publique, exaspérée par plusieurs mois de violences ayant entraîné la mort de dizaines d’Israéliens. Au sein du cabinet sécuritaire, il peut compter sur le  soutien de ses ministres de la Défense Moshé Yaalon, des Finances Moshé Kahlon et du Logement Yoav Galant. En revanche, il devra convaincre ceux de l’Education Naftali Benett, de la Justice Ayelet Shaked et de l’Intégration Zeev Elkin, tous trois opposés à de telles démarches.

Quant au ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan, il n’imagine pas « que le président américain puisse avoir de telles intentions, après avoir, à de nombreuses reprises, indiqué que seule une solution négociée entre les deux parties était envisageable entre Israéliens et Palestiniens ».

Pour l’heure, Netanyahou ne semble pas vouloir parier sur la constance des positions de « son grand ami », Barack Obama.

http://coolamnews.com/obama-contre-netanyahou-le-dernier-round-par-david-sebban/

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