mardi 27 août 2013

Examen des pratiques Catholique : les premiers cultes à la vierge Marie.


Au fil du temps
 En 374 : Epiphane, Evèque de Salamine déclare Marie perpétuellement vierge.
 Au IVème siècle se développe le culte de la vierge.
 Au Vème siècle apparait le premier autel et la première image de la Vierge.
 En 431, au Concile d’ Ephèse, la Vierge Marie est déclarée Mère de Dieu. Pour ne pas heurter les populations qu’elle désirait « christianiser », Rome adopte le culte de la vierge Marie et de son Fils Jésus C’est l’adaptation « chrétienne » des cultes mythologiques : culte de la mère et de l’enfant ; à Babylone, Sémiramis et son fils Thammuz.
 En 500 est célébrée la première fête en l’honneur de la Vierge.
 Au VIIème siècle, le Panthéon de Rome est consacré à la Vierge et à tous les saints par Boniface.
 Au VIIIème siècle ont lieu les premières célébrations de l’Assomption (montée au ciel de la Vierge).
 Au XIème siècle, l’ »Ave Maria » devient une prière rituelle.
 En 1160 apparaît pour la première fois l’idée de l’immaculée conception.
 En 1477, Sixte IV officialise le principe de l’immaculée conception de la vierge Marie (conçue sans péché).
 En 1483 : Sixte IV institue la messe de « l’Immaculée Conception ».
En 1563 le concile de Trente rajoute la finale « Sainte Marie mère de Dieu …. » à l’Ave Maria.
 En 1563, le concile de Trente dogmatise la virginité perpétuelle de Marie.
 En 1638, la France est mise sous la protection de Marie sous le règne de Louis XIII.
 En 1830, la Médaille miraculeuse de la vierge est inventée par Catherine Labourée à Paris.
 En 1838 , la Médaille miraculeuse est acceptée par Grégoire XIV.
 En 1854, Pie IX, l’Immaculée Conception (doctrine selon laquelle Marie serait née sans péché) devient un dogme de l’église catholique.
 En 1891, Léon XIII institue la vierge médiatrice : on ne peut arriver au Christ que par sa Mère.
 En 1943, Pie XII déclare Marie corédemptrice avec Jésus (participe à l’expiation des péchés des hommes avec Jésus).
 En 1946 « Notre dame de Fatima » est couronnée reine du monde.
 En 1950, par Pie XII, la croyance en l’Assomption devient un article de foi. (à noter que Pie XII utilisa à cet effet son droit d’infaillibilité pour faire passer le texte).
 En 1968 : Paul VI reconfirme la corédemption de Marie.
 En 1986 Jean Paul II consacre le monde à Notre Dame de Fatima.
 1987-1988 : Jean-Paul II dédie cette année-là à Marie.

 D’un point de vue biblique
 Pas un seul verset de la Bible ne mentionne qu’il faille rendre un culte à Marie, bien au contraire : en Jean 2.5 Marie dit de Jésus « Faites ce qu’il vous dira ». Elle n’a revendiqué aucune reconnaissance particulière mais a remis toute décision entre les mains de son fils.

 En Luc 1.38, Marie dit, « je suis la servante du Seigneur ». Elle se présente à Dieu comme une humble servante de Dieu et non comme une reine et rien dans la Bible n’indique qu’on doive la considérer autrement. Dans aucun passage biblique, Jésus ne s’adresse à sa mère en l’appelant sa mère, mais comme dans le passage qui suit, il l’appelle femme : « Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? » (Jean 2.4).

 En Marc 3:33 , Jésus a des paroles en apparence dures à propos de sa mère, la foule était assise autour de lui, et on lui dit : « » Voici, ta mère et tes frères sont dehors et te demandent » Et il répondit : » Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui » Voici, » dit-il, » ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère. » »

Jésus ne cherche pas à faire reconnaître publiquement Marie comme sa mère afin qu’elle soit respectée par tous. Au contraire, premièrement, il ne la considère pas plus par rapport aux autres membres de la famille. Deuxièmement, il attribue une relation de fraternité et même de maternité et de paternité envers tous les croyants véritables.

 En Luc 11.27, Jésus réprouve l’exaltation irraisonnée envers Marie et conseille plutôt au gens de s’attacher à la Parole de Dieu. « Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui t’a porté ! Heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! ». En Matthieu 4:10 Jésus dit de ne rendre un culte qu’à Dieu et à lui seul « …Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras Lui seul. »

En aucun endroit, il n’est question de Marie ni en tant que Médiatrice ni en tant que participant à notre salut (corédemption) « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme » (1Timothée 2.5). La Bible ne dit pas qu’on est sauvé par le nom de Marie mais par celui de Jésus « Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.12)

 D’ou vient alors le culte à la vierge ? La Bible apporte la réponse en montrant que dans l’Antiquité, il existait des cultes à des déesses qui étaient vénérées dans le cadre des religions polythéistes. On offre un culte à la « reine du ciel » en irritant Dieu (Jérémie 9.17) et on révère la « majesté » de la déesse « Diane des Ephésiens » (Actes 19.27). Cette pratique païenne a donc pénétré facilement dans le christianisme lorsque des païens ont adhéré au Christianisme sans renoncer à leur pratiques antérieures.

 En ce qui concerne la fausse doctrine de la virginité perpétuelle de Marie, Matthieu 1.25 est explicite : Joseph « ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eut enfanté son fils premier-né auquel il donna le nom de Jésus. » Après, d’autres demi-frères et demi-soeurs naquirent. Marc 6.2-3 nous parle des quatre frères de Jésus et de ses soeurs. « N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Et ses soeurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? ». Jésus a donc eu au moins 4 frères et des soeurs. Il est donc sans fondement biblique de considérer Marie encore vierge alors qu’elle ne le fut plus après la naissance de Jésus.

 Réfutons maintenant la doctrine de l’Immaculée conception. La Bible enseigne que tous sont pécheurs et Marie ne fait pas exception à la règle : « Tous ont péché » (Romains 3.23). En Luc 1.47, elle reconnaît Dieu comme son Sauveur et par là même reconnaît son besoin d’être sauvée du péché.

http://new.unpoissondansle.net/?p=838

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